Quelle formation ?

De formation plutôt autodidacte et « touche à tout ».

Après quelques années de cours de dessin dans ma jeunesse, j’ai abandonné ce moyen d’expression que je n’ai retrouvé qu’en 1999, après avoir exploré d’autres moyens d’expression comme le chant lyrique, la composition musicale ou les percussions. Une année aux Ateliers des Beaux-arts de Paris et des cours par correspondance ont conforté ma volonté de revenir au dessin et à la peinture…

Maude Cosson

Quelles sources d’inspiration ?

Aujourd’hui, je ne peux pas aller quelque part sans repérer avant sur une carte les bâtiments chargés d’histoire aux alentours, châteaux, manoirs, ouvrages d’art… A Paris, les immeubles Haussmanniens ou art déco ont ma préférence et je suis très souvent le nez en l’air pour observer le travail de sculpture de la pierre… J’ai aussi un petit faible pour les villas bourgeoises en bord de mer… Et puis, habitant dans l’Oise depuis une quinzaine d’années, j’ai appris à aimer les maisons mêlant briques rouges, pierres de taille et toit d’ardoises. Ces derniers temps, je me suis aussi découvert un intérêt pour l’architecture plus moderne à la répétition des lignes et des formes géométriques. J’ai découvert par exemple la ville du Havre à la reconstruction si particulière. Une ville où le béton est roi et finalement une ville très inspirante…

Outre l’architecture urbaine, les paysages sauvages de Bretagne et les intérieurs débarrassés de toute présence humaine m’invitent à sortir les feutres…

Quel style ?

Il a fortement évolué depuis une dizaine d’années. J’ai commencé avec un style très coloré, déstructuré et cloisonné pour arriver à celui que j’ai adopté depuis quelques années, le noir et blanc. En 2013, j’ai découvert, lors d’une exposition sur Paris, le travail du peintre Félix Valloton. Je ne connaissais que quelques-unes de ses toiles et je n’en n’ai finalement retenu que ses gravures sur bois en noir et blanc. Ce fut un déclic….

La couleur continue pourtant de me titiller. J’ai une collection, qui ne cesse de s’agrandir, de peintures, feutres, pastels de couleurs mais dont je n’arrive plus à me servir… C’est un de mes objectifs : réussir un jour à réutiliser la couleur…

Quels outils ?

Je n’ai pour le moment pas envie de tester un autre médium que la feuille blanche. Au format allongé de préférence. La peinture a laissé une grande place aux feutres, de toutes les marques et de toutes les tailles, mais noirs exclusivement. Je n’utilise la peinture plus que pour les grands aplats…